Unfair Repression Against People’s Newspaper, Osaka, Japan – has been publishing the struggles of the people in the world over 50 Years

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November 21 2017, our chief editor was unlawfully arrested and his house was illegally searched for hours by the Hyogo prefectural police.
He was charged with “fraud crimes” which has nothing to do with our newspaper company, and the contents of his charges are totally unreasonable.
He will be detained for 10 days and barred from any outside contact, violating human rights.

We strongly demand immediate release of our chief editor and return of seized goods including our computers. We demand JUSTICE. We protest against illegitimate arrest of him and the house search.

It is clear that those unfair acts done by police are oppression against our newspapers’ renewal efforts. People’s Newspaper was launched in 1968 and we publish our papers three times a month. We have communicated with people struggling against political oppression, injustice and violence in Japan and around the world. In this summer 2017, we relocated our office to Ibaraki City, Osaka Prefecture. Since then we have been establishing broader cooperative framework with generation change to strength our editing management system.

Very Unusual Police Investigation Surrounding the Office

At 7am Monday on Nov 2017, the Hyogo prefectural police officers suddenly entered into our chief editor’s house in Amagasaki, Hyogo prefecture. They searched inside the house and arrested him. He has been taken to Ikuta police station of Hyogo prefectural police.

At about 9 am, over 20 police officers had surrounded our office, People’s Newspaper, in Ibaraki city. As soon as one of our staff
members showed up to work, they started searching inside the office.
We were told by the police not to make any phone calls, taking pictures or photographing images. We were all held there during the search.
One of our staff who came in late were not even allowed to read through a search warrant or go inside the office.

Our office is located in a small residential building. All the residents living there were inspected and questioned by the police. It
is obvious that the police were trying to scare them off to isolate from us. This suggests how this police investigation is unwarranted.

Illegal Investigation Seized Personal Computers and Documents

The police has confiscated all of our computers and lists of our subscribers. This will severely affect our job to publish papers, and
we firmly protest to the Hyogo prefectural police.
Also we sincerely would like to apologize to our readers and supporters for the lists have been confiscated.

Main media has reported “the chief editor let someone else to use his bank account”, however it is clearly strange because the police simply cannot conclude that he “deceived and stole the account from the bank”, and they needed to arrest him and searched his house and office.

We believe that this arrest / house search are an outright crackdown on our renewal efforts of People’s Newspapers.

Possibility of Applying the Recently Passed Anti-Terror Conspiracy Law

The Police Department in Tokyo also searched two other houses of the related persons in Tokyo, and they were asked to voluntarily appear to the police station. We are very concerned that these types of suppression against citizen by the police will expand.

Anti-terror conspiracy law, most criticized autocratic law, was passed in Japan in June 2017, will allow the police to arrest anyone by making up his or her crime (a total fabrication of a crime) without he or she committing any crime. The whole purpose of this law is to repress citizen movement and the press. We consider that the police has now begun to apply this conspiracy law on innocent citizen.

We Demand for Immediate Release of Our Chief Editor and will Continue to Issue Newspapers.

We refuse to give in to the Japanese government and will continue to issue newspapers to reveal injustice of our government and police to the world. We would like to ask all media and social movements to share these concerns and stand all together.
Thank you very much for your support.

<To Support Us>

Please sign this appeal:
https://jimmin.com/sign

Donation:
JAPAN POST BANK Account
Account number: 00940-5-333195
Name of Payee Account Holder: Jimminshinbun
Address: 2-2-205 Takehashi-cho
Ibaraki-city,Osaka 567-0815

*How to transfer money from oversea:
http://www.jp-bank.japanpost.jp/en/djp/en_djp_index.html

Call the police to protest:
1) Ikuta Police Station in Sannomiya, where our chief editor being detained.
tel: +81-78-333-0110
fax: +81-78-341-2110

2) Hyogo prefectural police
tel: +81-78-341-7441
fax: +81-78-322-0110


Manifeste de protestation

Par les membres du Journal du Peuple, le 22 novembre 2017

Répression injuste contre le Journal du Peuple qui a diffusé des informations sur la lutte du peuple dans le monde entier.

Au matin du 21 novembre, notre rédacteur en chef a été injustement arrêté par la police du commissariat du département de Hyôgo. La perquisition a duré quatre heures. Il est soupçonné de « tromperie » qui n’a rien à voir avec ce que fait le journal. L’objet de soupçon n’est non plus injustifié. Il est prévu qu’il sera détenu au moins dix jours. Il est interdit de recevoir des visiteurs.

Nous demandons la justice. Nous protestons contre l’arrestation injuste de notre rédacteur en chef et contre une perquisition chez lui. Nous demandons sa libération immédiate et le retour de toutes les choses que la police nous a confisquées.

Il est évident que ces actes injustes par la police se comprend comme la répression contre un nouveau régime de notre journal.

Le Journal du Peuple a lancé son activité en 1968. Les journaux sont publiés trois fois par mois. Nous avons communiqué avec le peuple qui lutte contre le pouvoir au Japon et dans le monde entier. Dans cet été nous avons déménagé dans la ville d’Ibaraki à Osaka. Nous étions en train de renforcer notre système de publication en invitant la jeune génération à collaborer avec nous et en approchant des gens du pays.

À 7 heures du lundi matin, la police du commissariat du département de Hyôgo est brusquement entrée chez notre éditeur en chef qui se trouve dans la ville d’Amagasaki. Ils ont recherché l’intérieur de la maison, et ils l’ont arrêté sur place. Il a été amené ensuite à la poste de police Ikuta. Aux alentours de 9 heures, plus de 20 agents de police ont assiégé le bureau du Journal du Peuple dans la ville d’Ibaraki. Lorsque notre collègue y est venu travailler, ils ont commencé à rechercher à l’intérieur du bureau. Nous avons été interdits ni de téléphoner à quelqu’un, ni de prendre des photos, ni d’enregistrer leur conversation. En plus, pendant qu’ils recherchent, tous les employés du journal ont été assignés à résidence dans le bureau. Des employés qui sont arrivés plus tard ne sont pas permis de voir le mandat de perquisition. Le bureau se trouve dans un petit bâtiment où tous les autres habitants ont été inspectés et questionnés par la police. Il nous semble que, en ce faisant, ils ont l’intention d’isoler le bureau et notre journal.

Les agents de police ont ainsi fait une investigation illégale pour confisquer tout les ordinateurs et une liste de lecteurs. Il va sons dire que cela exerce une grande influence sur notre activité de publication. Nous accusons le commissariat de police du département Hyôgo de cette investigation injustifiable. Nous demandons pardon à tout les lecteurs et à tout les intéressés d’être confisqué la liste si importante par la police.

Bien que tout les medias rapportent que « le éditeur en chef a laissé quelqu’un d’autre utiliser son compte bancaire », il est évidemment injuste de conclure au début qu’« il a escroqué un compte bancaire » pour l’arrêter et effectuer une perquisition. Nous sommes certain que ce cas est une répression évidente qui vise le nouveau régime de notre journal.

Le commissariat de police de Tokyo a effectué des perquisitions chez deuz personnes concernées qui sont convoquées au commissariat. Cela nous conduit à avoir le souci de la multiplication de la répression.

Sous ces conditions, il y a une possibilité d’appliquer une loi contre la « conspiration » substantielle. Cette loi, qui a été passée en juin dernier, consiste à inventer une histoire crime là où ça s’est passé rien en blâmant quelqu’un d’être criminel, pour réussir finalement à paralyser des mouvements sociaux et des medias. Nous avons maintenant une idée selon laquelle la police a déjà commencé l’application réelle de cette loi.

Nous demandons la libération de notre rédacteur en chef. Nous ne cessons pas de publier les journaux pour révéler l’injustice du pouvoir qui se déploie dans le monde entier. Nous appelons tout les medias et tout les mouvements sociaux à partager notre expérience et à être sensible à cette crise qui nous entour, et à protester avec nous contre cette injustice.

Nous vous remercions par avance.

téléphone pour protester:Poste de police Ikuta où notre éditeur en chef est détenu : +81-78−333-0110
fax: +81-78-341-2110

Commissariat de Police du département de Hyogo:+81-78-341-7441
fax: +81-78-322-0110

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